Les patients atteints de la maladie de Crohn éprouvent souvent une fatigue intense lors des poussées. Mais cet état d’épuisement se manifeste également en période de rémission chez certains malades. Des facteurs psychologiques pourraient expliquer cette situation.
Une fatigue persistante
La maladie de Crohn épuise le malade en raison de l’inflammation chronique qu’elle provoque pendant les poussées. Les nuits de sommeil deviennent plus longues et les siestes sont indispensables alors qu’en temps normal elles ne font pas partie du quotidien. Dans toutes les activités du patient, l’épuisement arrive plus vite que d’ordinaire. Et la fatigue au travail s’installe aussi.
Tous ces signes qui accompagnent les poussées peuvent persister lorsque le malade est en rémission complète. Ce qui, de prime abord, n’est pas tout à fait normal si le traitement est jugé efficace. Dans ce cas, la fatigue pourrait être un symptôme non intestinal de la maladie. Elle serait liée notamment à la souffrance psychologique du patient.
Le facteur psychologique
Souffrir d’une maladie de Crohn peut entraîner une détresse psychologique car une poussée peut survenir sans prévenir. Les symptômes constitués de douleurs et de coliques sont difficiles à gérer. Ils constituent une épreuve psychologique déstabilisante qui affecte la vie sociale et professionnelle. Les projets du patient, immédiats ou futurs, sont compromis et le désir de réussite à l’école ou au travail est souvent mis entre parenthèses.
L’angoisse de la survenue d’une poussée en période de rémission peut générer un état dépressif ou anxieux caractérisé par la fatigue. Il est donc important de stabiliser durablement la maladie pour que le patient puisse poursuivre sa vie le plus naturellement possible sans craindre une rechute soudaine.
Se reposer et rester actif
Il est recommandé de se reposer lorsque la maladie de Crohn est cliniquement active pour permettre à l’organisme de ne pas s’épuiser. En revanche, en période de rémission et pour réduire le sentiment de fatigue ou de déprime, il est vivement conseillé de mener une vie active et de ne pas s’isoler des autres.
on m’a soigne a la cortisone 3 mois après avoir découvert crohn lors d’une coloscopie; j’avais des ulcères depuis le temps que ça trainait ; tous les symptômes ont cessés très vite mais s ensuite j’ai pris le fiwasa 3 mois ……et j’ai stoppé a la rage de mon gastro! trop de douleurs a l’estomac! de mon propre chef j’ai entamé une thérapie nutritionnelle sans lactose et sans gluten je suis végétarienne de plus ……voila je suis en rémission plus rien même si je reste fragile.
le gastro me bourrait de medocs en me disant de manger ce que je veux, FAUX et même dangereux.
@saux : merci pour votre commentaire qui devrait redonner espoir à de nombreuses personnes 🙂